jeudi 11 décembre 2008

Le café du commerce déménage

Jeudi 11 décembre 2008

Le café du commerce déménage à l'adresse suivante :
http://cafe-du-commerce.hautetfort.com/

A bientôt sur ce nouveau site.

lundi 8 décembre 2008

Truands

Lundi 8 décembre

Hier, je discutais de cinéma avec un de mes clients venu prendre son café. Je lui confiais que je n'y allais pas souvent. Le manque de temps allié au prix de la place et au fait que je ressors trop souvent déçu par le film font que j'ai petit à petit déserté les salles de ciné.
Sur ces cinq dernières années par exemple, il ne me reste que deux très bons souvenirs de films : « 36 Quai des Orfèvres » et « Le Second Souffle ».
Mon client me demande alors si j'ai vu d'autres films d'Olivier Marchal (celui qui a réalisé « 36 Quai des Orfèvres »).
J'ai visionné « Gangster », le premier de sa trilogie, plutôt bien mais sans plus. Quelques bonnes scènes, une intrigue intéressante mais une fin capillo-tractée. De plus, si les rôles joués par les gangsters sonnent juste (la scène du début dans la boîte de nuit est très bien), ceux des policiers sont souvent trop caricaturaux (les dépressifs alcoolos, le professionnel froid à cheval sur les règlements opposé au mec secret qui lui choisit souvent de s'asseoir dessus...).
J'ai également vu « MR 73 ». Là, j'ai été plutôt déçu. Toujours l'exagération du côté mélodramatique de la personnalité du héros policier : alcoolique, dépressif, coupé du monde... Bien moins réaliste que « 36 Quai des Orfèvres », on est dans le phantasme en ce qui concerne les moyens d'intervention de la police (voitures et équipements) et dans le cliché « polar » pour ce qui est du misérabilisme de la police (locaux sordides, ripoux...).
Mon client me conseille alors un film de Frédéric Schoendoerffer : « Truand », Olivier Marchal y joue le rôle d'un tueur, ou plutôt, de l'équipier d'un tueur. J'ai suivi son conseil, et j'ai passé une bonne soirée.
Je ne sais pas si la réalité est proche (j'espère que non) mais Schoendoerffer s'est entouré d'une excellente équipe (dont Alain Figlarz qui jouait dans « 36 Quai des Orfèvres » le rôle d'un braqueur) et décrit le monde des truands de manière passionnante.
Quelques scènes sont très intenses sans pour autant regorger d'effets spéciaux : une fusillade sur un parking lors d'une rencontre entre trafiquants de drogue, diverses scènes de règlements de compte... Les truands ont des personnalités bien étudiées.
Le caïd est manifestement très intelligent, charismatique (dans la scène où il assure au champion de boxe qu'il va l'aider à se débarrasser de son manager parce qu'il l'arnaque, j'ai l'impression d'entendre un homme politique), violent et sadique.
L'un de ses gardes du corps, Mourhad (joué justement par Alain Figlarz), semble avoir fait ça toute sa vie.
Dans le camp adverse, on a un ex tolard converti en prison à l'islam qui cherche (et parvient) à entraîner un des lieutenants du caïd, un homme pondéré, sachant masquer ses émotions, déterminé et efficace (scène de la fusillade) à faire sécession et à monter son propre clan.
Olivier Marchal joue effectivement un second rôle, au côté de Benoît Magimel.
Bref, un très bon film que je recommande à un public averti en raison de la violence générale qui imprègne l'oeuvre.

dimanche 7 décembre 2008

Parachutes dorés

Dimanche 7 décembre

Ce matin, en attendant les premiers clients, j'écoutais les conneries habituelles débitées sur le poste de télévision du troquet.
Ça parlait de parachutes dorés.
Moi aussi je suis contre.
Pensez un peu : vous êtes élu député, l'échéance électorale arrive et vous n'êtes pas réélu!
Pas grave, votre salaire de député vous sera intégralement versé jusqu'à la prochaine élection. Comme vous avez cotisé à une caisse de retraite faite exprès pour vous (la retraite par répartition, c'est bien, c'est l'exception française, mais seulement pour la masse, par pour l'élite) , grâce à un prélèvement mensuel, élevé mais tout à fait supportable au regard de la totalité de vos revenus de député (traitement, indemnités forfaitaires diverses, variées et conséquentes...), vos lendemains sont assurés. Si vraiment ça ne va pas, vos amis vous trouveront bien une place de sénateur ou un poste dans une commission quelconque ou dans un de ces machins onéreux.
Qu'avez vous eu à faire pour mériter de tels parachutes dorés? Pas grand chose. Aucune obligation de résultat, même pas une obligation de présence dans l'hémicycle... Elle est pas belle la vie? Évidement, dans le poste ils ne parlaient pas de ces parachutes dorés...

samedi 6 décembre 2008

Inauguration du café du commerce.

Le 06 décembre 2008

Le café du commerce a été inauguré aujourd'hui, en présence des plus hautes autorités morales : moi même et mon chien Bacchus (un brave malinois). Les politiques n'étaient pas invités et la presse s'est faite discrète à ma demande et sous la pression de Bacchus qui fait aussi office de videur. Je veux bien inaugurer mon troquet virtuel mais je n'ai pas envie d'avoir la clique habituelle d'emmerdeurs.

On a fait ça au champagne, une très bonne marque dont je tairai le nom ici afin de ne pas contrevenir aux lois et règlements en vigueur (ce serait très vilain et pas citoyen de pousser ainsi les gens à consommer de l'alcool).

Dans mon café virtuel, on peut fumer. C'est une précision à l'attention de Philippe psy : il est le bienvenu. Pour ceux qui ne le connaissent pas, je vous invite à faire sa connaissance en tapant sur Google "Robert et Marcel au restaurant". Sinon, vous pouvez surveiller les liens, je vais probablement y faire figurer son blog.

Que fait on dans mon café? On me lit. Ce n'est pas la peine de commander quelque chose, je suis comme Galabru dans Cigalon. Lui il a ouvert un restaurant pour manger, pas pour faire manger les autres. Moi, j'ai ouvert un café pour discuter. J'aurais pu ouvrir une échoppe de coiffeur mais c'est moins convivial.

On peut aussi donner son avis dans mon café. Je contrôle les commentaires pour éviter les dérapages. Je suis assez tolérant et on peut exprimer un point de vue différent à condition d'être correct sur le fond comme sur la forme (pas de langage SMS et pas trop de fautes de français). Tenue correcte exigée sinon c'est Bacchus (le videur, pas le dieu de la fête et du vin) qui s'occupera de vous et vous indiquera le plus court chemin vers la sortie.

Dans ma vie virtuelle, je suis le patron du Café du Commerce. Dans la vie réelle, je suis... un bon point à celui qui sera le premier à le deviner. J'ai trente cinq ans et j'ai un projet : je veux devenir psychothérapeute. J'ai donc commencé une psychothérapie pour mieux me connaître et apporter un peu d'équilibre à ma personnalité. J'ai commencé à me renseigner sur cette profession qui, je le pense, va connaître un boom ces prochaines années. Je me prépare psychologiquement à retourner à la fac dès la rentrée prochaine. Et tout cela est très excitant.Ce sera certainement un sujet récurant mais il y en aura d'autres. Les médias, la politique, l'économie, l'actualité... selon l'envie du moment.

A bientôt